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mercredi 5 octobre 2011

Paradise City: L'extrait qui vous fera saliver U_U

Coincés sous une pluie perpétuelle, ils attendent.
L’orage martèle leurs crânes prématurément usés, ils ne peuvent pas se souvenir, leurs yeux ont viré au rouge.

Pour eux, la fin justifie toute la merde et les conneries possibles, ils ne cherchent même plus à soulager leur douleur. Ils sont tellement nombreux qu’un instinct artificiel leur commande de s’entretuer.
« Hey mec! Comment tu t’appelles? Puis-je te fracasser le crâne à coups de pierre, te brûler vif, te dévorer, te descendre avec ce flingue que j‘ai dans la main, te déchirer les tripes à coups de couteaux? »

Les battements de leur propre cœur les réveillent tant leur paranoïa est grande, ils ont presque peur de leur respiration. Peu à peu, il devient trop étroit de vivre.
« S’il te plait, mec, ne me réveille pas, je suis si bien dans mon coma éthylique… »

La mer se fracasse sur des ruines de béton où un pauvre fou tag des messages subliminaux.
Un arménien se faisant passer pour un prophète avec sa femme réincarnée en brebis harangue une bande de paumés dans ce qu’il reste d’une ville.
Une secte sous ecstasy invoque des dieux imaginaires dans une forêt qui abrite également un être à peine humain à tendances anthropophages.
Une pauvre femme est l’esclave d’un pyromane pour subvenir aux besoins de sa fille.
Un junky fan de groupes underground fait des dessins à la cocaïne pour passer le temps.

Bienvenue à Paradise city les enfants!

Coincés sous une pluie perpétuelle, ils attendent. Peu à peu, il devient trop étroit de vivre.  Île? Forêt? Bout de continent? Personne ne sait ce qu’est en vrai Paradise City. L’enfer, peut-être.  


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