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mercredi 22 février 2012

Toudoudou doudoudouuuu...

Une de mes personnalités à eu son anniversaire il y a euh..trois jours, honte à moi --'

donc:

JOYEEEEUX ANNIVERSAIRE SPUNKIIIIE (oui, la bougresse a choisi ce surnom et elle est même pas rousse u_u)

vendredi 21 octobre 2011

Spunkie

Vous l'attendiez tous, le voilà, le voici, l'extrait sur Spunkie.



Tu es bien dans ta planque. Pour une fois, tu es au sec tandis que la pluie continue de se déverser sur Paradise city. Tu es trempée, mais peut-être un peu de courage t’a-t-il gagné depuis que tu as trouvé cette baraque dans la Vieille ville. A vrai dire, même le fait d’être encore en vie devrait t’être suffisant. Tous le monde n’a pas cette chance.
Le problème avec toi, c’est que tu es trop lucide. Quand tu as rencontré les gars de la Forêt, à l’est, tu as faillis y passer. Personne ne voulait croire que Paradise city ne se limitait pas qu’à leur putain de bois. Heureusement que tu es bien gaulée, après t’être passée dessus, ces mecs se foutaient de savoir d’où tu venais. Sois bonne et tais-toi. Tu as couru comme une dératée pour sortir de ce merdier, tu ne voulais surtout pas tomber sur Gorilla, et tu y es parvenue. Tu n’es pas à Paradise city depuis longtemps, pourtant tu t’y sens… comme chez toi. Même si te faire sauter par une bande de toxicos n’es peut-être pas ta plus belle expérience, avouons-le.
L’autre problème, avec toi, c’est que tu n’as pas choisis de sortir d’ici comme les autres. Tu te doutes que si nombreux, si vous n’arrivez pas à vous casser, c’est qu’il y a une raison. Alors toi, tu préfères te débattre et survire comme tu le peux. Buter tous ces autres tarés n’est sans doute pas la pire des solution, de toute façon, tu n’en fais pas grand cas de conscience. D’ailleurs, si tu es là, ce n’est pas de ta faute. Donc tu te débrouilles juste avec ce que tu as.
Tu passes une main fatiguée dans tes cheveux rouges qui tombent mollement autour de ton visage. Ils sont dégueulasses, gras, des feuilles et de la terre s’y mêlent. Peut-être un peu de vomi aussi. Tu es venue vers la Vieille ville dans l’espoir de trouver un coin tranquille. Tu sais qu’ici, il y a des mecs qui savent se débrouiller pour te trouver du jus et de l’eau potable. Mais tu hésites, tu sais que tu ne dois pas t’allier à n’importe qui, ça serait du suicide. Et puis tu sais, ou du moins tu espères que tu peux te démerder encore un moment avec ce flingue, ce briquet, ce canif et cette couverture qu’il y a dans ton sac. Sans oublier les deux toncar magiques qu’il reste dans la poche intérieure.
Tu crèves de froid, même si c’est quand même plus supportable que dans cette putain de forêt. Le jour se lève sur Paradise city, une lumière sale irradie les ruines, se faufile entre les immeubles aux regards caves, se glisse jusqu’à toi. Tu te recroquevilles. Le dernier problème avec toi, c’est que tu n’aimes pas la lumière.
Tu appuies ton front contre tes genoux, tu passes tes bras autour de tes jambes. Peut-être que tu devrais dormir, personne ne te trouvera ici, tout en haut de ce vieil immeuble, dans cette ancienne chambre de bonne, minuscule et pleine d’objets étranges. Enfin, peut-être qu’avant, tu devrais faire un tour dans la pièce et dans celles d’à côté, quasiment identiques. Oui, ça serait une bonne idée.
Tu te lèves, tes articulations craquent comme celles d’un mort se relevant de sa tombe. Tu ne jettes pas un regard au travers du carreau brisé, tu devrais peut-être.
Tu commences à soulever les objets. Il y a un vieux matelas, c’est extrêmement précieux. Tu dormiras sans doute un peu mieux aujourd’hui, grâce à ça. Il est aussi dégueulasse que toi pourtant, mais c’est le cadet de tes soucis. Un cafard court sur le mur à côté de toi. Tu trouves plein d’autres choses, des tapis qui te seront sans doute bien inutiles, des morceaux de lit et de sommier, une boîte d’allumettes, des bocaux en verres, un poignard mal aiguisé, un tiroir plein de couverts en argent oxydés depuis bien longtemps, une narguilé vieille mais peut-être encore utilisable… Apparemment, tu n’es pas la première à avoir trouvé cette planque, il y a des choses qui semblent moins anciennes que d’autres ou qui détonnent.
Tu es crevée et tu n’as plus le courage de faire quoique ce soit. La bande de toxicos ne t’a pas laissée beaucoup dormir quand ils t’ont baisée. Mais tu n’es pas sûre que ce soit une bonne idée. Tu es tout en haut de l’immeuble, de là où tu es, tu devrais entendre les gens arriver, mais tu ne fais pas assez confiance à la lumière du jour pour t’endormir sur tes deux oreilles.
Tu commences par tirer le matelas. L’endroit est agréable, sombre comme tu les aimes. Tu es dans les combles, il n’y a qu’une petite lucarne brisée pour laisser passer cette putain de lumière. Et elle est tout juste assez grande pour te laisser te faufiler si quelqu’un se ramenait dans les environs. Tu décides de te barricader. Il y a un vieux verrou à la porte, tu le fermes, mais tu n’es pas rassurée. Tu pousses un vieux buffet qui se trouve au fond contre le porte, et tu y entasses deux trois objets.
Tu as bien envie de te jeter sur le matelas, mais tu te retiens. Tu as encore de petites choses à préparer, et tu sais que si tu t’accordais un instant de répit maintenant, tu t’endormirais tout de suite.
Tu pousse le matelas le plus loin de la lucarne. Au dehors, la pluie frappe les tuiles, le vent cingle le vieil immeuble, faisant siffler son cri entre les vitres brisées. Paradise city dégouline, presque comme si le béton coulait lui aussi, glissait, rampait, recouvrait le bitume et la brique.
Tu sors ton canif, et ton briquet. Dans un bocal en verre, tu mets des morceaux de bois ramassés ça et là, et tu essais de les faire brûler. L’air est tellement humide que c’est presque impossible. Tu maintiens la flamme le plus longtemps possible allumée dans le verre, tu souffles, quelques échardes rougeoient, noircissent. Tu éteins le briquet qui a laissé un tâche sombre sur le verre maintenant un peu chaud. Ici, à Paradise city, tu sais que tout fini par s’éteindre.
Tu poses ton flingue à côté de ton lit, le couteau affûté sous un sweat-shirt roulé en boule en guise d’oreiller, tu serres le bocal dans tes mains et tu t’allonges, te blottis sous la couverture. Le bruit de la pluie contre les tuiles te berce, mais il y a toujours cette putain de lumière. Elle t’agace, te dégoûte, te harcèle et te hante. Même dormir devient difficile. Tes yeux te brûlent. La fatigue te rattrape, et bientôt tu sombres dans une douce torpeur.
Des visages dans le ciel t’observent, formant une ronde psychédélique dans laquelle tu te mêles et perds pieds. En bas il y a un petit garçon au visage d’extraterrestre et deux bimbos que des photographes mitraillent. Il fait jour mais la lumière ne te fait pas mal cette fois. Tu cours dans la lueur d’une lune de juin qui irradie comme le soleil et qui te brûle le système nerveux. Mais c’est pas grave, te réponds l’enfant extraterrestre. Tu entres dans un supermarché désert où des gens marchent sur les mains. Les gars de la forêt te courent après et tu fuis et plonges dans l’objectif d’un des photographes.
Tu te réveilles en sueur dans la petite chambre de bonne, sur le matelas, le bocal froid entre les mains. La lumière crépusculaire se glisse dans la petite pièce. Tu as dormi longtemps. Tu attrapes ton flingue et te relèves. Une longue journée s’annonce pour toi, Spunkie.

mercredi 5 octobre 2011

Paradise City: L'extrait qui vous fera saliver U_U

Coincés sous une pluie perpétuelle, ils attendent.
L’orage martèle leurs crânes prématurément usés, ils ne peuvent pas se souvenir, leurs yeux ont viré au rouge.

Pour eux, la fin justifie toute la merde et les conneries possibles, ils ne cherchent même plus à soulager leur douleur. Ils sont tellement nombreux qu’un instinct artificiel leur commande de s’entretuer.
« Hey mec! Comment tu t’appelles? Puis-je te fracasser le crâne à coups de pierre, te brûler vif, te dévorer, te descendre avec ce flingue que j‘ai dans la main, te déchirer les tripes à coups de couteaux? »

Les battements de leur propre cœur les réveillent tant leur paranoïa est grande, ils ont presque peur de leur respiration. Peu à peu, il devient trop étroit de vivre.
« S’il te plait, mec, ne me réveille pas, je suis si bien dans mon coma éthylique… »

La mer se fracasse sur des ruines de béton où un pauvre fou tag des messages subliminaux.
Un arménien se faisant passer pour un prophète avec sa femme réincarnée en brebis harangue une bande de paumés dans ce qu’il reste d’une ville.
Une secte sous ecstasy invoque des dieux imaginaires dans une forêt qui abrite également un être à peine humain à tendances anthropophages.
Une pauvre femme est l’esclave d’un pyromane pour subvenir aux besoins de sa fille.
Un junky fan de groupes underground fait des dessins à la cocaïne pour passer le temps.

Bienvenue à Paradise city les enfants!

Coincés sous une pluie perpétuelle, ils attendent. Peu à peu, il devient trop étroit de vivre.  Île? Forêt? Bout de continent? Personne ne sait ce qu’est en vrai Paradise City. L’enfer, peut-être.  


Welcome to Paradise City

Mesdames et messieurs, gens perdus ayant atterrit  par hasard sur ce blog, bienvenue, welcome, wilkomen. 


Bon bref, bonjour les gens quoi. En lisant cet article vous vous demandez sûrement...mais qui se cache derrière cette horreur? La réponse, elle est double. Parce que nous sommes deux à vous dire:


"-Coucou! C'est moi! Regardez! "


Eh ouais. Bidécrivain (c'est comme ça qu'il s'appelle, mais vous pouvez le surnommer "Dieu) , il est deux .  Physiquement, bah c'est un petit truc rond en chaire rosâtre tout meugnon qui fait souvent "coucou!" de la main, avec des immenses yeux bleus larmoyants.  Et les deux personnes qui vivent sous ce petit bonhomme, vous ne saurez sans doute jamais à quoi elles ressemblent. Autant vous dire que Bidécrivain est schizophrène, cela vous facilitera les choses.


Mais d'où vient cette étrange créature; j'ai nommé: Bidécrivain?


Euh...au tout commencement, il est surtout né du merveilleux pays Imagination, avec tous ses confrères, mais ça, c'est un autre histoire qui ne vous concerne pas. Comment ça, pourquoi? On vous en pose des questions, nous? 


Il est donc plus ou moins né sur l'encrier ( www.encrier.org) un site d'écriture francophone parfait, magnifique, extraordinaire (non non, ceci n'est pas de la pub u_u). 


Et...il écrit quoi, ce...Bido..euh...Bidécrivain?


Il écrit de tout, mais en ce moment, son grand projet, ça s’appelle Paradise City.  Ça parle d'un lieu ou y pleut tout le temps, mais vraiment tout le temps, et même que personne sait vraiment ce que c'est (ça, c'est pour faire le suspense u_u), et l'histoire retrace la vie des différent(e)s junkies qui y crèchent (sans avoir la moindre d'idée de comment ils ont atterris là, un peu comme vous, lecteurs), dont les deux héros: Kelen, grand brun ténébreux accroc au crack, et Spunkie la petite chose rouge qui fait peur à tout le monde parce qu'elle fait tout le temps la gueule. U_U




Voili voilà, telle est Notre présentation. (On a mit la police en grand pour faire jolie n_n mais aussi parce que vous pouvez avoir des problèmes de vue, on sait jamais l'âge des lecteurs, hein)